Doux-Amer: les dirigeants pointés du doigt...

Le volailler vient d'être placé en redressement judiciaire. À la demande des dirigeants.
"Le redressement judiciaire est pour nous la garantie du versement de nos salaires, mais nous avons peur d'un plan social", a résumé le délégué central de la CFDT du groupe Doux, Jean-Luc Guillart, au micro d'Europe1
"Nous espérons la venue d'un repreneur, mais tout dépendra de sa stratégie en matière d'emploi. Ce que nous redoutons à l'heure actuelle, c'est le démantèlement", confie le syndicaliste.
"Depuis 15 ans, le groupe Doux a fonctionné sous perfusion d'aides publiques en engrangeant plus d'un milliard d'euros d'aides européennes", souligne EELV, rappelant qu'en 2011, le groupe "a reçu 54,9 millions d'euros de subventions, et en fait le premier bénéficiaire français de la PAC.

Pour rappel : une somme bien supérieure à celle versée aux banques alimentaires (30 millions) ou aux Restos du Coeur (21 millions).

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